De nombreux automobilistes craignent le contrôle technique par rapport à la contre-visite qui est considérée elle aussi comme un frais en plus pour les réparations. Seulement, outre le moyen de détermination jusqu’aux moindres défaillances, c’est un système de vérification de l’état de santé du parc automobile, il constitue également une démarche pour la protection de l’environnement.
Des accidents écartés
Chacun des 133 points dont font l’objet du contrôle technique sert principalement à affermir les sécurités routières. Le résultat de cette vérification minutieuse sous forme de procès-verbal fournit des informations permettant de constater le vieillissement du parc automobile qui est justement à peu près de 12 ans selon les statistiques de 2017. Cette situation est encore plus marquée par le taux de contre-visite dépassant les 18,56% pour la même année. Bien que ces vérifications régulières de 2 ans amènent à interdire de circuler des voitures jugées trop vieilles, pourtant un parc auto bien entretenu ne peut qu’être bénéfique. Il l’est autant pour l’automobiliste, pour ses passagers que pour les autres usagers, il réduit en effet les risques de pannes et d’accident.
Anticiper pour prévenir
Si la réglementation sur le contrôle technique l’exige dans les 6 mois avant la conclusion d’une vente de la voiture, c’est une manière d’épargner au futur propriétaire des risques d’exposition au danger par rapport aux mentions du procès-verbal. L’utilité de cette présentation transparente du nouveau bolide au futur acquéreur est valable aussi pour tout automobiliste qui vient de faire passer à l’examen le sien. En décelant les anomalies, l’un comme l’autre aura une description détaillé de ce qui fait défaut de manière critique, majeur ou mineur afin de pouvoir procéder aux réparations avant qu’il ne se dégénère. Ainsi seront épargnés les facteurs de risque d’accident liés à une usure ou au mauvais entretien à l’aide de l’œil expert de l’examinateur comme des freins qui pourraient lâcher promptement déjà mentionnés dans le résultat du contrôle.
Préservation de l’environnement
Celle écologique est une des raisons d’être du contrôle technique en favorisant les voitures moins polluantes. Ce contrôle permet de mesurer les émissions polluantes afin d’identifier les véhicules qui en dégagent plus que le seuil défini par la loi. Malgré que cette philosophie soit considérée comme une injustice envers les moins fortunés car plus une automobile est ancienne, c’est claire elle émet plus de CO2 et consomme plus de carburant. Après tout, si l’industrie en général représente 24% des émissions de gaz à effet de serre, le transport lui devance largement avec 34%. Ce constat oblige subséquemment les constructeurs à passer par le WLPT ou Worldwide harmonized Light vehicles Test Procedures, une procédure plus précise pour mesurer ces effets polluants.